HOURRA !

Il est 6h57 le 28/05/2023 et c’est la deuxième fois que je commence cet article. J’ai détruit le premier commencement il y a à peu près deux secondes sans faire exprès. BIG CRUNCH. C’était juste après avoir dis que la force c’était de pouvoir détruire les univers mentaux et non pas de passer de l’un à l’autre. J’ai découvert en moi l’enfant de trois ans cherchant désespérément une issue. Il cherchait une issue après avoir été pris sur le fait en train d’éparpiller des médicaments et peut-être les avoir ingéré : Des anxiolytiques dont la fonction est de rassurer les peurs en détournant le regard. D’ailleurs je l’ai sûrement rassuré (qui était là ?) en lui disant « Ils sont bons, les bonbons » ou pas du tout en fait. Et puis j’ai du la rassurer en lui disant « Ho les beaux papillons » ou pas du tout en fait. Et puis j’ai du rassurer tout le service de l’hôpital lorsqu’à peine (terminé quoi ?) je pédalais à toute vitesse sur un vélo dans le couloir alors qu’apparemment ça n’aurait pas du être le cas à moins que je ne les ai pas vraiment rassuré. Je n’ai fais que leur détourner le regard de comment c’était en moi. Voilà comment c’était en moi avant :

 

  1. PULSATION- HOURRA !

Vous trouverez le sommaire en descendant lentement jusqu’au bas de la page et en remontant jusqu’ici à nouveau lentement. Refaite le une ou deux fois, en rythme avec vos battements cardiaque et avec votre respiration et cela sera la meilleure manière de bien me comprendre.

Nous sommes au petit matin du 26 mai 2023. Cela fait maintenant 36 années 5 mois,  22 jours, quelques heures, quelques minutes, quelques secondes etc…

Un effet gourou se cache-t-il dans ce billet ?

Où en apparence, j’ai tendance à perdre des choses désirées. Je ne les perds jamais très loin pour pouvoir les retrouver. Je ne trouve jamais assez de place dans mon esprit pour enregistrer tout le formidable savoir apparaissant du monde. Tout ça à cause de la distraction absolue représentée pour moi par l’univers inconnu. Top là Spinoza, Darwin, Einstein ! Vous faites le plein, je fais le vide. Je cherche inlassablement un modèle pour classer toutes les choses de l’univers car c’est le modèle qui m’intéresse au delà des choses. Vous le trouverez vite, si vous commencez par le début.

Quand j’ai tendance à avoir le rythme dans la peau, j’ai toujours de l’avance ou du retard sur mes rendez-vous.  Tout ça, à cause de mon insatiable lutte contre le désir de renverser le temps. Top là Docteur Who ! Il remonte et redescend fictivement le fil du temps.  Comme vous je ne suis monté ni à l’endroit ni à l’envers par rapport au sens de la vie.  Pour vous, maintenant, je suis seulement désordonné, à moins que ?

  1. A votre avis Mens-Je ? Je

Donne beaucoup trop de confiance au bouleversement et à la vérité alors que ce ne sont que des jouets.

Partage toutes les peurs y compris par mégarde celles qui vous font peur.

Ne reste jamais très loin de ce qui me dégoute au lieu de m’en éloigner.

Peux créer intentionnellement des contradictions plutôt que lutter activement contre celles-ci.

Produit l’ennui à répétition plutôt que le plaisir à répétition alors que l’ennui c’est ennuyant à mourir.

Enfin ce qui me rend triste, c’est lorsque je vois en vous (qui ? ceux que j’ennuie à mourir) des signes de tristesse plutôt que de surprise… Au lieu de voir en moi mon besoin de surprendre. Je cherche à attirer l’attention avec la vérité mais c’est un échec cuisant sans cesse renouvelé. En vérité lorsqu’on arrête pas d’essayer de dire la vérité c’est le mensonge qui devient intéressant. Car la surprise née de la diversité et non de la répétition. En plus cela me rend bien plus triste que vous ne l’êtes en réalité.

Si on me complimente, j’en ignore la potentielle joie.

Je me méfie de l’excès de confiance comme de la peste au lieu de lui faire confiance et de lui demander conseil. Alors cet excès de confiance est-il en moi ?

Et je lutte opiniâtrement contre l’excitation qui domine absolument toute ma vie au lieu de l’anticiper.

En gros, cela fait de moi un être plutôt branché-empathique, cela peut donner le pire comme le meilleur… C’est pour tout le monde pareil vous me direz ! Je vais essayer de faire entre les deux. Les plug-ins Word-Press semblent me dire que la lisibilité est absolument nulle… Je ne vous conseille pas forcément de commencer par la fin. Mais pour ne pas vous mettre en colère je vous laisse faire votre choix et j’assume.

  1. FIN – REMERCIEMENT – FEUX D’ARTIFICES !

Tout ça c’est fini. Je vais partager le casse-tête, un modèle de fouille mental, avec vous. Je vous préviens c’est embêtant ! J’ai adoré Skinner je m’y suis accroché à ses mots plein de vérité et je n’ai pas détesté ces traitres de Freud et Lacan pour vous dire avec leurs mensonges si bien ficelés. J’ai juste cherché à m’en éloigner et je n’ai fais que tourner autour. Le Casse tête se fabrique depuis la plus tendre enfance, toujours le même, au fil des rencontres avec le savoir et le vide.  Je remercie chaleureusement la communauté ACBS et ses brillants chercheurs et psychothérapeutes reconnus de la TCR pour la théorie des cadres relationnels et ses usages. Remercions aussi les enseignants de psychologie pour leur travail de souris (oui j’ai pas dis fourmis, alors pourquoi ?). Paul Gilbert et Choden également pour leur présentation des trois systèmes émotionnels. Et si je devais continuer la liste, elle serait longue  à n’en plus finir.

Honnêtement la politesse, le respect et la reconnaissance ont tendance à me filer les chocotes à cause de la longueur des listes que je devrais faire. Je ne suis peut-être pas encore tout à fait près à affronter cela. Peut-être même jamais ! Ben oui en fait.. qui est près de moi en ce moment afin que je lui témoigne réellement de ma sincère affection ? Venez me trouver j’ajouterai votre nom et vos références avec plaisir en bas de l’article.

Cependant je vais m’attacher à remercier la personne la plus importante de ma vie, c’est ma femme et ça c’est merveilleux et cela va continuer toute la vie. Je  veux aussi remercier mes enfants, ils sont des trésors incroyables de richesses. Ma famille élargie a vraiment beaucoup de mérite également. A côté de ça ce que j’ai fais dans ce que je vous présente n’est que de la récup mais j’y tiens un peu. Mon travail n’a pas beaucoup de valeur en soi mais je lui en ai énormément attribué. Parfois à en perdre un peu la tête. Aujourd’hui, le casse tête, tel qu’il est, est, il me semble beaucoup plus sain que ce qu’il a été. Je vous l’offre car je suis sûr qu’une grande partie, peut-être même la totalité et plus encore est déjà à vous.

Aussi, je vais me différencier de mes mots car nous ne sommes pas souvent synchrones. Je vais mettre des conditions à mes besoins pour éviter de franchir les limites des autres. Je vais répondre aux besoins de mes proches et personnes à qui j’accorde de l’importance . Pour mes proches j’y répondrai même au delà de leurs attentes. J’anticiperai autant que possible mes choix et la valeur de mes choix. J’annihilerai les peurs fantoches en allant les trouver avec tous mes sens. Je rejetterai l’évitement des choses qui me concernent. Je lutterai de toutes mes forces contre les oppositions.

  1. ENTRE LES DEUX REMUSER : S’AMUSER INFINIEMENT AVEC LE MEME OBJET CONTRADICTOIRE : CASSE TÊTE

Faire le vide pour attirer le plein est une stratégie connue, ancienne. J’ai utilisé cette stratégie pour construire des mots médians et les placer entre des antonymes selon mon intuition d’empathe.
Je ne sais pas si mon intuition a véritablement donné de la force par rapport à ce qui existe déjà. J’ai seulement hiérarchisé avec acharnement, organisé les grandes différences de langage, d’information depuis tout petit. Je livre en pâture, une fonction brut pour les matheux et les psychologues matheux.

F(z)=Ax+By pour A et B incluant l’infiniment petit et l’infiniment grand entre -1 et +1 pour x=y=1. Je vous laisse apprécier les relations entre x y et z…. elles m’ont semblées équivalentes entre elles. Y-a-t-il là commutativité ou bijectivité… je te laisse le soin de le déterminer toi le fonctionnaliste. Comme je ne suis pas mathématicien je ne vais pas m’aventurer très loin sur ce terrain. Je veux seulement ajouter que x y et z se ressemblent comme des fractals mis en boucle… alors à quoi ça ressemble je dirais à une coquille d’escargot, avec l’escargot dedans ? A moins que cela ne soit l’inverse. La coquille est dans l’escargot. 

  1. ORGANISATION PULSATIVE DES EMOTIONS, CADRES RELATIONNEL, EMOTION : LA FONCTION DU PROCESSUS COMPORTEMENTAL

Où je définis la fonction comme une information mathématique pure, le processus comme un chemin avec un début et une fin sans cesse renouvelable qu’elle trouve pour se transformer en comportement sans cesse en évolution. A moins qu’il existe des « problèmes » de synchronisation. Y-a-t-il trois six ou neuf grandes structures mentales. A moins qu’il n’y en ai une infinité car dans chaque structure s’en cachent neuf autres.

Z La voie des cadres relationnels (pour ceux qui connaissent):

DOWN => où ? par quoi ? contraires ? et ? différent ? si… alors… ? le même ? + encore ? quand ?=> TOP

Le down ne peut pas être inversé avec le top je crois… par contre on peut les faire glisser et ça donne donc le sentiment d’une inversion et pas une véritable inversion.

Exemple pour moi (j’ai souvent 3 ans dans ma tête) c’est monté comme une IRM : DOWN => et avec CA (ça = inconnu peur) et avec ça et avec ça et avec ça et avec ça et avec ça et avec ça et avec ça et avec ça et avec ça et avec ça et avec ça et avec ça et avec ça et avec ça…ce sera tout ? non non..  et différent ?et si… alors… ?et le même ? et + encore ? et quand ? et où JE ? et par quoi ?et contraires ? => TOP

Z Information émotionnelle : IN=>Peur=>dégout=>colère=>ennui=>surprise=>tristesse=>joie=>confiance=>excitation => OUT

Z Force comportementale :

MORT=>DETRUIRE=>EVITER=>CONTRER=>PARTAGER=>COMPARER=>BESOIN =>REPRODUIRE=> HIERARCHISER => ANTICIPER=> VIE

Pour plus de simplicité en ce qui me concerne, étant branché émotion, quand je vois les gens je fais glisser les émotions sur les forces plutôt que les cadres. Si vous me le demandez, je travaillerais à plus de « et avec ça » dans chaque case. C’est facile pour moi de nommer. Car chaque émotion est multiple. Il y a la peur du côté de la peur, la TERREur nocturne ? et la peur du côté de la surprise, l’HOrreur. La peur du coté de l’excitation le FREE-SON ou le FLIPPER. La peur du côté du dégout l’ANgoisse. Ma préférée est la peur du côté de l’ennui et du partage L’êtrANGEjeté. Là je regrette un peu d’avoir ignoré Lacan car il était balèze aussi en mot valise. Heureusement avec mon épouse on s’est rattrapé avec Lewis Caroll. Je suis le lapin blanc qu’elle cherche, vous lui direz donc où me trouver ? Au fond du terrier des songes.

z =  FONCTION DU PROCESSUS COMPORTEMENTAL

 

x=-1 MENACE x=0 AFFILIATION x=1 MOTIVATION
y=1   ABSTRACTION PEUR

SPATIAL : où ?

DETRUIRE

ENNUI

COORDINATION: et ?

PARTAGER

JOIE

EQUIVALENCE le même ?

REPRODUIRE

y=0

VOIE

DEGOUT

PERSONNEL par quoi ?

EVITER

SURPRISE

DIFFERENCE différent ?

COMPARAISON

CONFIANCE

HIERARCHISER + encore ?

CHOISIR

y=-1

FORCE

COLERE

OPPOSITION contraires ?

CONTRER

TRISTESSE

CONDITION si… alors…?

BESOIN

EXCITATION

TEMPORALITé quand ?

ANTICIPATION

En Clinique cela m’a permis de proposer aux gens d’évoluer sur un chemin stratégique comme les humains auraient pu apprendre à s’adapter à la présence des ours. Je ne connais pas le fil réel de l’évolution mais cela semble plausible. J’ai vu que le modèle évolutionniste c’est une voie explorée par les chercheurs en TCR alors peut-être y trouveront-ils à redire ?  C’est du moins une belle histoire donnant envie de s’en inspirer.

  1. L’HISTOIRE DE L’HOMME QUI ETAIT UN LOUP POUR L’OURS QUI ETAIT UNE INFORMATION POUR L’HOMME.

Dans cette histoire d’abord l’homme aurait cherché à détruire la possibilité de rencontre avec l’ours sans savoir de quoi il s’agissait. Savoir où ça bouge c’est suffisamment effrayant, BOUH ! Notez bien c’est important voici le début de la direction soit je le butte soit je me terre : Où Ou… Houhou disent les loups (c’est chouette les loups) !

Ensuite, l’homme aurait simplement évité les ours et là l’identification de celui ci peut avoir lieu. Pour cela notez bien c’est important : nous tournons autour. Comme les électrons tournent autour des noyaux etc… C’est pas à moi ce truc qui bouge beurk ! Je tiens a préciser qu’il y a aussi des trucs qui bougent en nous et qui nous répugnent à juste titre : les excréments. J’aurais envie d’y  mettre le sommeil aussi… Ben, on a beau détester ça, c’est jamais très loin qu’un éternel recommencement avec ces choses.

ET après, l’homme s’est peut-être mis à s’opposer aux ours par exemple par la compétition de territoire avec des barricades, avec le feu, avec des chiens. Il va pas venir sur mon territoire !! Il n’y a rien qui ne nous domine plus dans notre vie que ce contre quoi nous luttons.

Après, les hommes se seraient mis à partager leur problème d’ours. Et qu’est ce qu’on fait avec cet ours ? pffffffff

Ensuite, ils se seraient comparés aux ours en les dessinant sur le mur des grottes ? En écrivant leur nom. En matérialisant l’information que représente les ours dans la vie humaine. Ours gros et moi pas gros. Ho ! Ours mamelle et moi pas différent à ce niveau.

Puis ces comparaisons entrainent le questionnement des buts et des intentions des ours et des hommes. Alors on retourne les observer parce qu’on ne se souvient plus on cherche à mieux les décrire et on voit ce qu’ils font. Mais pourquoi j’ai dessiné cet Ours là ? Et pourquoi les ours m’obsèdent tant ? Et pourquoi cet ours s’approche de la ruche d’abeille ?

Ensuite en voyant l’ours se régaler du miel, l’homme aurait cherché à imiter certains aspects positifs du comportement des ours.

Ensuite, les humains, en voulant plus encore que les autres, dépassent les ours par la possibilité de les attirer avec des appâts puisque les besoins des ours sont connus. Les hommes auraient alors pu piéger les ours, les capturer.

Enfin, cette histoire se terminerait avec la possibilité assez extra-ordinaire d’intégrer l’ours dans la société humaine à une place définie d’animal dompté. Ce qui apporte le bénéfice à la communauté humaine de pouvoir s’attribuer toutes les qualités de l’ours, + encore et de se demander ce que l’homme pourra bien dominer demain depuis sa butte. L’homme aspire donc-t-il à dominer plutôt que butter…. ?

Tout ça pour après regarder avec les patients comment leurs comportements quels qu’ils soient sont situés sur le chemin et l’effet que cela a si ça avance ne serait ce que d’un pas.

  1. LE PROFILAGE COMPORTEMENTAL EMOTIONNEL RELATIONNEL

 

Après cette expérience, l’intuition du modèle m’a amené à faire du profilage et ce de façon assez rapide à condition d’avoir le modèle sous les yeux et des cartes pour placer et déplacer des mots dessus…

La société humaine a tendance à transmettre un fouillis incompréhensible d’informations à propos des émotions. Un tel est dominé par la surprise alors qu’il devrait s’en différencier. Un autre est dominé par la peur alors qu’elle n’existe pas là d’où il la fuit mais là où il se trouve en se cachant. Tel autre est dominé par l’excitation alors qu’il devrait l’anticiper (depuis le temps). Bref les émotions dominantes sont les émotions contre lesquelles lutte le patient, elles sont les plus perceptibles. Au contraire les émotions détruites sont les plus difficiles à débusquer car elles entrainent un comportement paradoxal (si j’ignore la joie je ne vais quasiment jamais pleurer sauf quand cela touche les autres). Si j’ignore la surprise, je réclamerai en permanence des bonnes surprises et je ferais des présents et je serais prévenant, très prévenant…avec une angoisse d’abandon qui sera tellement violente qu’on ne verra pas la surprise qui se cache en dessous. Si j’ignore la colère j’adorerai la bagarre je contredirai tout le monde à tel point que personne ne rentrera dans le conflit. Etc.. etc…

Honnêtement avec un peu de recul cette fonction z me semble être la fonction de la vacuité. Tout et n’importe quoi à l’air de pouvoir en sortir et peut-être bien dans n’importe quel ordre pourvu que tout soit relié à tout en même temps. La « synchronicité » semble rester une affaire de choix personnel. Autrement dit lorsque la TCR nous informe que les fonctions des mots peuvent varier d’un individu à l’autre je dirais même que plus l’individu est verbalement compétent, plus il est en mesure de relier tout à tout et plus les fonctions de ses mots vous échappent et ne deviennent plus que des histoires à l’issu incertaine pour le « récepteur ». Je pense que l’issu correspond au model que je vous ai décrit.

  1. PHILOSOPHES l’objet que je vous ai filé est simplement un :
CAPTEUR D’INFORMATION VERBALE : LE BON SENS DANS Un ORDRE donné..

 

IN DOWN MORT

DESCENDEZ TOUTDROIT

DESCENDEZ

ENTRE LES DEUX

DESCENDEZ

ENTRE LES DEUX

Vacuité BIG BANG L’information s’annihile

 

Il faut créer le vide entre l’information et nous C’est reproduire à peu près la même vie, avec ses recherches, ses histoires, ses guerres, ses amoures, ses enfants, ses maladies, ses remèdes etc… à ceci près…
Concretisation Les Informations existent en tant que chemin elles peuvent tourner autour de l’univers sans jamais que l’univers ne les atteignent Pour que naisse la vie. Sinon, il ne se passe absolument rien. La mort est une fausse information. L’anéantissement plus exact. L’annihilation est la vérité. Elles ont toute de la valeurs mais la vie en a bien plus. qu’elle est encore plus grande….de nouveaux mots pour de nouvelles choses qui captent mieux l’information.
Abstraction Nous sommes les choses collées  à l’information nous ne les créons pas : elles se terrent au fond de notre crane car nous tentons de les intercepter mais et le but de la vie et dominera un jour toute l’information qu’elle soit vraie ou fausse, utile ou inutile, désirable ou indésirable que sais-je encore, sans que l’information ne puisse la détruire.
REMONTEZ TOUT EN HAUT A COTE = AU MILIEU REMONTEZ A DROITE OUT TOP LIFE

RECOMMENCEZ

Je ne sais pas si l’ordre donné peut bouger… mais moi j’aime quand ça bouge et ça renverse !

ET DEBUT ET DEBUT ET DEBUT ET DEBUT ET DEBOUT LA DEDANS !!

 

Notre Diagnostic psychologique

diagnostic avec marqueur biologique

Dans quel but faisons-nous un diagnostic psychologique ?

Nous faisons un diagnostic psychologique quand la demande (d’une personne, d’un couple ou d’une famille) concerne l’arrêt d’une souffrance aggravée. En effet, il s’agit de trouver ou écarter un éventuel trouble mental exacerbant la souffrance. Dans ce but, nous nous référons à la psychopathologie. C’est une discipline de la psychologie. Elle rassemble les données sur les causes, le cours et les traitements possibles des troubles mentaux. Donc elle est requise pour la pertinence et le succès d’une psychothérapie.
Plusieurs approches existent en psychopathologie (comportementale, cognitive, developpementale, psychanalytique, etc…). Nous faisons notre spécialité de l’approche comportementale contextuelle décrite au bas de l’article. En outre, notre savoir des disciplines parentes renforce notre  savoir-faire diagnostique. Enfin, dans certains contextes administratifs ou juridiques nous pouvons être mandatés pour un avis d’expert.

Et le psychiatre, ou le médecin généraliste ?

De son côté, un psychiatre confère une valeur légale au diagnostic. Il peut attribuer le statut de « maladie » au trouble mental. En effet, il est habilité à poser un diagnostic médical car il est médecin. Le recours au médecin et/ou psychiatre (en France) est aussi nécessaire pour le statut de handicap. De plus, il détermine si un traitement psychotrope est adapté. Certains médecins généralistes prescrivent des psychotropes. Nous coopérons avec médecins généralistes et psychiatres suivant l’accord et le besoin du patient.

Identifier un trouble mental avec le DSM

Diverses façons de considérer les troubles mentaux mènent à divers répertoires (nosographies). Le répertoire « de base », le plus souvent cité est le DSM : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. La version actuelle est DSM-V nous abrégeons à DSM. On y trouve une description de l’épisode dépressif majeur, le trouble d’anxiété généralisée, les troubles de la personnalité etc… Cependant cette approche est critiquée pour sa vision essentialiste (Van der Linden, 2016). L’essentialisme est ici lié à une vision biologique voire génétique des troubles mentaux. En effet les diagnostics du DSM essaient de nommer les troubles mentaux  comme si on pouvait les scinder en entités distinctes. Comme s’il s’agissait de différents organismes ou protéines exprimées par des gènes.

Origine biologique des troubles mentaux ?

Dans ce sens, des recherches ciblent d’éventuels marqueurs biologiques des troubles mentaux. L’intérêt pour le psychiatre est de pouvoir adapter des traitements psychotropes. Les médicaments psychotropes vont cibler des mécanismes biologiques de la maladie mentale. Le psychiatre peut informer à propos de la balance bénéfice/risque en fonction de chacun. Parfois il est utile de lier une psychothérapie avec un traitement psychotrope.

Des causes génétiques ?

Selon nous, il est important de faire preuve de prudence quand on évoque des causes génétiques ou héréditaires. En effet, cela a tendance à accroître les préjugés et les discriminations sociales (exemple du racisme chez l’humain). Mais à l’inverse, la reconnaissance et l’acceptation de différences peuvent encourager des progrès de société. C’est possible à condition de ne pas prendre la différence pour plus qu’elle n’est. Par exemple, l’autisme suscite beaucoup de controverses. Historiquement cela devait nommer une psychopathologie. Puis l’influence de combinaisons de gènes et l’observation de différences au niveau du cerveau ont été questionnés. Aujourd’hui il est vu dans le mouvement de la neuro-diversité comme une condition neurologique atypique,  avec ou sans trouble.

Limites de ce réductionnisme

Un risque de l’approche DSM est l’aspect réducteur. C’est à dire faire correspondre des personnes avec des cases diagnostiques (trouble A => traitement A). Au contraire elle peut aussi les en écarter (ne correspond ni à A ni B ni C => traitement inconnu). Le problème est de négliger le contexte social, la subjectivité et la singularité des personnes. De plus, la controverse pointe le manque de validité de plusieurs catégories et/ou leur faible fidélité test-retest (Van der Linden, 2016). Derrière l’aggravation des souffrances, il y a souvent un trouble mental. Mais parfois des souffrances semblables à celles décrites dans le DSM dépendent de causes environnementales (ex: intoxication) ou de la culture (ex: le deuil). Le DSM  nomme en fait avant tout des groupes de symptômes. C’est davantage l’indice d’aggravation de la souffrance que l’indice d’un trouble mental.

Depression majeur

Par exemple, le diagnostic dans le cas de la dépression majeur comporte plusieurs limites (Van der Linden, 2016) : 1. Premièrement, la catégorie serait dimensionnelle, c’est à dire pas une case mais une échelle. 2. Ensuite, il y a hétérogénéité des profils (plus de mille profils trouvés), sans mode prédominant (pas plus de 2% présentant le même profil). 3. Puis, les symptômes considérés interchangeables ne le sont pas car n’ont pas les mêmes conséquences. 4. Enfin, les circonstances de vie (perte, séparation…) influencent le profil.

comorbidites

De plus lorsqu’on pose un diagnostic DSM, il est souvent accompagné d’un autre, on parle de comorbiditée. C’est comme si le virus de la grippe et la bactérie de l’angine blanche attaquaient régulièrement ensemble. Cela pose alors la question de racines communes : insalubrité des conditions de vie, inadaptation du système immunitaire etc… CQFD : La racine commune des troubles mentaux devrait être mentale par définition.

Psychosomatique et/ou charlatanisme

Entre parenthèse, les charlatans prétendent pouvoir traiter des maladies avec des moyens sans rapports avec des causes vraisemblables. Néanmoins, les processus psychologiques (ex: l’attribution de responsabilités optimiste/pessimiste), à des moments clés, peuvent influer sur le stress, le système immunitaire et ainsi sur la survenue et le cours de maladies biologiques. Par ailleurs, il existe aussi des troubles d’apparence somatique ayant des racines psychologiques : par exemple des paralysies sans correspondance avec l’organisation anatomique. Cela renforce l’importance de la coopération entre médecin et psychologue. Nous nous se référons à des causes différentes mais étudiées scientifiquement.

Vers une vision psychologique de la souffrance

Nous pouvons comparer la souffrance aux émotions. Bien que des patterns  (colère, joie, tristesse, peur, dégoût) puissent être identifiés et nommés, la complexité de notre vie se réduit rarement à une seule émotion et à la façon dont elle est définie stricto-sensu. Il est souvent intéressant d’écouter les pensées à propos du contexte, les souvenirs et de faire décrire les sensations, les pulsions, les réactions et les actions en plus des émotions, pour mieux comprendre ce qu’une personne vit. Quand nous disons « comprendre » nous voulons dire que nous pouvons en saisir la logique et la cohérence. Nos évènements psychologiques sont enchevêtrés et nos souffrances avec.

Nommer et normaliser la souffrance

Les termes DSM peuvent aussi nous offrir une chance ! Si ces termes diagnostics nous servent à qualifier une maladie indépendante elle est de facto à abattre. Mais nous pouvons utiliser ces termes pour désigner une souffrance aggravée. En réalité une souffrance (aggravée ou non) peut se rapporter à un ensemble d’événements psycho-logiques (exacerbés ou non). En effet, souvent le contexte et l’histoire de la personne donnent sens à la souffrance et à son évolution.

D’autre part, nous utilisons aussi l’approche des schémas infantiles précoces (J E. Young) pour identifier et nommer une dizaine de thèmes de souffrances évoluant avec la personnalité : Abandon, Manque affectif, Méfiance/Abus, Abnégation etc…

Percevoir Les relations avec la souffrance

En conséquence, nommer la souffrance aide à percevoir et se distancier de ses composants. Cette distance nous rend capable  d’observer et choisir la lutte ou la paix. Par exemple : compte tenu de mes échecs «La Dépression » me dit ce que je devrais faire et me blâme de ne pas le faire. Je peux observer la différence entre lutter contre « la dépression » éviter, fuir ou m’en distancier, selon le contexte. La souffrance nait, se maintient ou change du fait de nos relations avec elle. Ces relations font appel aux processus psychologiques. L’approche transdiagnostique de la psychopathologie les met en évidence.

Identification d’une psychopathologie avec l’approche transdiagnostique

L’approche transdiagnostique est illustrée ci-dessous. Des processus psychologiques (ruminations, contrôle de l’attention, tendance à l’évitement, impulsivité…) déterminent les troubles mentaux.
D’abord les facteurs biologiques, sociaux et circonstanciels (facteurs distants)  affectent les processus mentaux. Par exemple : vivre un échec, des brimades régulières ou avoir un tempérament anxieux peuvent conduire à des ruminations.
Ensuite, les processus mentaux engendrent le trouble mental. Par exemple : Les ruminations peuvent engendrer dépression et/ou anxiété généralisée.

Figure 1. Modèle de la détermination des troubles psychopathologiques de Kinderman et Tai (2007)

ACT et Flexibilité psychologique

La psychothérapie ACT (Hayes, Strosahl et Wilson, 1999) nous amène à une utilisation adaptative de nos propres processus mentaux.
Avec l’ACT, la souffrance n’est pas l’anomalie. Elle est le produit de processus normaux. Cependant notre gestion des processus psychologiques (Flexibilité psychologique) peut nous échapper. Nous pouvons nous retrouver coincé dans un mode inadapté de comportements. La flexibilité psychologique peut nous échapper de différentes façons. Par exemple : Nous n’apprenons pas assez à manier cette flexibilité dans notre vie par rapport à l’ampleur des tempêtes à traverser. Autre exemple : Nous n’entretenons pas notre flexibilité, traversant une période de calme, et nous sommes pris par surprise dans la tempête !

Dans ce paradigme nous avons une santé mentale. La flexibilité psychologique en représente une part. Nous pouvons apprendre à l’entretenir, la soigner et éviter des souffrances inutiles.

Un Exemple De Tendance à l’évitement

La peur et le dégoût des araignées est héritée. La tendance d’éviter (processus) était peut-être une réponse adaptée associée à la peur il y a des milliers d’années. En effet, la présence d’araignée signalait sans doute un danger d’insalubrité. Dans le contexte actuel éviter les araignées est avantageux à court terme car cela permet d’éviter une peur/dégoût  pénible. Cependant il n’a pas d’intérêt adaptatif puisque nos habitats ont évolués et les araignées sont inoffensives. De plus, cela peut être un inconvénient à long terme. Quand la personne se préoccupe de la présence d’araignées cela peut l’empêcher de vivre pleinement sa vie. En conséquence, la déception et la négativité viennent s’ajouter au fardeau. Puis, nos mécanismes d’apprentissages accentuent la tendance à l’évitement. Les  problèmes continuent. La balance atout/défaut peut constituer un piège. Le piège se resserre peu à peu…

voir aussi figure : Maintien de la détresse émotionnelle de Barlow

Notre conclusion pour l’identification de troubles mentaux

Nous proposons d’intégrer et dépasser les noms des souffrances. C’est la part  visible de l’iceberg. Pour la part immergée nous faisons un diagnostic de la flexibilité psychologiques. Parce qu’elle peut être en cause dans un trouble mental.

Comment se déroule un diagnostic psychologique ACT-RFT ?

Avec l’approche ACT nous évaluons 6 processus en contexte : acceptation/évitement, fusion/défusion cognitive, soi concept/soi contexte, attention sur le moment présent/hyperfocalisation, identification de valeurs/déconnexion des valeurs, action engagée / réaction. Nous affinons cette évaluation grâce à  l’usage clinique de la théorie des cadres relationnels (RFT ou TCR ; Hayes, Barnes-Holmes & Roche, 2001 ; Villate, Villate & Hayes, 2019) sous tendant l’ACT. Cela consiste à repérer à travers le langage les processus a l’œuvre.

à suivre…

Référence la plus pertinente pour cet article :

Van der Linden, Martial. « Chapitre 1 S’affranchir du DSM ou d’une vision essentialiste des problèmes psychologiques », Jean-Louis Monestès éd., L’approche transdiagnostique en psychopathologie. Alternative aux classifications nosographiques et perspectives thérapeutiques. Dunod, 2016, pp. 9-32.

Emotions, un conseil pour mieux les gérer

les émotions et leur équipe

Je reviens d’un atelier de formation de thérapie où les émotions sont centrales. C’est la thérapie d’acceptation et d’engagement. Mon but est d’aider les personnes à solutionner rapidement leur problème alors je me munis d’outils qui ont fait leur preuves.

Une émotion ne vient pas seule.

Si c’est quelque chose de si puissant, parfois si déboussolant, c’est parce que c’est toute une équipe ! C’est ce que nous ont suggéré Kirk D. Strosahl et Patricia J. Robinson qui sont parmi les fondateurs de la thérapie d’acceptation et d’engagement et fondateurs d’une approche très brève de cette thérapie.
Revenons à notre équipe !
Imaginez-vous la puissance dégagée lors d’une mêlée au Rugby ? Plus les joueurs sont soudés, bien associés les uns aux autres, plus ils sont forts face à l’équipe adverse ! On peut difficilement les distinguer les uns des autres dans cette masse et énergie colossale.

Êtes vous l’adversaire de vos émotions ?

Avez vous tendance à vous placer tout seul face à une équipe de costauds bien soudés à votre émotion ? Êtes vous bousculé, tout petit, comme le ballon au milieu de la mêlée menaçante ? Est-ce qu’au contraire vous vous placez sur le banc de touche ? Comment vous situez vous dans la partie ?
Et si vous observez la situation comme si vous êtes l’espace entier du terrain de rugby ? Cela vous permet d’accueillir la mêlée mais aussi le ballon, les arbitres, les supporteurs… de plus vous êtes de la partie sans être affecté plus que nécessaire par le match qui s’y déroule. Chacune des émotions vous touchent comme les pas des rugbyman foulent le sol du terrain. Toutefois de ce point de vu vous n’avez pas à intervenir, pas à favoriser une équipe ou l’autre. Car le terrain gagne sa renommée d’avoir vu de beaux match se dérouler, d’avoir offert le meilleur cadre possible pour cette rencontre comme vous pouvez offrir une place à vos émotions et leurs équipiers. Je crois bien que cela fait de vous un être humain, un être vivant !

Pour trouver cet espace d’accueil et d’observation c’est un entrainement !

Notez régulièrement avec curiosité ce qui se présente sur votre terrain en terme de :
E, Emotions
S, Sensations
P, Pensées
A, Associations
S, Souvenirs
Regarder si faire cela peut vous aider à devenir le terrain de vos émotions plutôt qu’être emporté dans la mêlée.

De façon général il est plus pertinent de commencer avec des émotions d’intensité faible à modérée, c’est un apprentissage.

Exemple d’apprentissage pour créer l’ESPAS :

j’ai tendance à avoir le vertige (intensité modérée), hier soir, je suis monté jusqu’au toit d’un clocher surplombant la ville pour avoir un point de vu magnifique sur les alentours. Alors pendant que je montais je notais ce qui se passait en moi et dans ma tête avec cette idée de leur faire une place, de leur permettre d’être là, de leur permettre de jouer leur jeu sur mon terrain :

Emotions : Ah voilà de la Peur, et aussi de l’anxiété de la peine
Sensations : Ha voilà le Cœur qui bât et aussi le vertige, sensation d’oppression sur la cage thoracique, respiration qui accélère
Pensées : Ha ma tête me raconte que Tout ça ne m’a pas l’air très solide et aussi que je pourrais être maladroit et tomber ou ça pourrait casser
Associations : Ha c’est ce bavardage dans ma tête à propos duquel La hauteur c’est dangereux qu’il faut être fou pour marcher la dessus
Souvenirs : Ha et c’est cette histoire lorsque J’ai déjà failli tomber de très haut lors d’une ballade en montagne qui me revient

Cet espace m’a permis de ne pas dramatiser plus que nécessaire la situation et en même temps que je faisais cela, j’avançais.

Cependant si vous restez en difficulté avec des émotions intenses avec lesquelles vous vous sentez coincé je vous invite à me contacter.